Gestion de l'offre
La gestion de l'offre est un cartel imposé par le gouvernement qui maintient les prix des produits laitiers, de la volaille et des œufs artificiellement élevés en contrôlant la production, en empêchant les importations, en fixant les prix et en interdisant la concurrence sur le marché.
Le système oblige les producteurs à acheter des quotas leur permettant de produire une quantité déterminée. Par exemple, obtenir le droit de traire une vache coûte entre 20 000 $ et 40 000 $. Il empêche les importations en imposant des droits de douane exorbitants allant de 150 % pour les œufs à 300 % pour le beurre. Parce que notre marché est fermé à la plupart des importations, nos agriculteurs ne sont pas autorisés à exporter leurs produits.
Bien qu'ils ne représentent qu'environ 10 % de toutes les fermes canadiennes, les agriculteurs sous gestion de l'offre constituent l'un des lobbies les plus influents à Ottawa. Afin de satisfaire un petit mais puissant lobby, nous limitons le développement d’autres entreprises et empêchons la création de milliers d’emplois dans ces autres secteurs.
Lorsque le Canada négocie des accords de libre-échange avec d'autres pays, la protection du système finit toujours par être au centre des discussions. Le Canada aurait pu obtenir une meilleure entente lors des négociations avec les États-Unis et le Mexique en vue du renouvellement de l'ALÉNA en 2018 si nous avions mis la gestion de l'offre sur la table, comme le demandait alors le président Trump. Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier 2025, les relations commerciales du Canada avec les États-Unis se sont détériorées et la gestion de l’offre demeure l’une des questions au centre des disputes. Des négociations en vue d’un accord de libre-échange avec le Royaume-Uni ont aussi échoué en 2024, en partie sur la question de l’ouverture de notre marché aux fromages anglais.
A People's Party government will:
Mettra en place un système libre, ouvert et équitable dans les secteurs du lait, de la volaille et des œufs, qui fera économiser des milliards de dollars chaque année aux Canadiens grâce aux prix plus bas qu’ils paieront pour ces produits, tout en améliorant nos relations commerciales avec les États-Unis et nos autres partenaires.
Supprimera progressivement le système de gestion de l'offre sur plusieurs années afin de permettre aux agriculteurs de s'adapter et les compensera pour la perte de valeur de leurs quotas. Permettra aux producteurs de lait, d’œufs et de volaille du Canada d’innover, de prospérer et de vendre leurs produits à l’étranger.