Soins de santé
Le système de santé public canadien a la particularité douteuse d’avoir les pires temps d’attente de tous les pays développés. Les coûts des soins de santé augmentent à un rythme insoutenable, exerçant une pression financière accrue sur les budgets des gouvernements provinciaux. La situation va probablement empirer avec le vieillissement de la population. Et comme nous avons pu le constater durant la pandémie de covid, notre système de santé est trop rigide et bureaucratisé pour s’adapter rapidement à une situation de crise.
Les soins de santé sont une compétence exclusive des provinces. Cependant, le gouvernement fédéral insiste depuis des années pour que les provinces remplissent une série de conditions énoncées dans la Loi canadienne sur la santé en échange de paiements de transfert. Ces conditions découragent l'innovation. En outre, l'argent envoyé par Ottawa ne finance pas directement les services de santé. Il est simplement ajouté aux budgets des provinces et celles-ci décident où et comment le dépenser.
Cette confusion et cette ingérence indue donnent lieu à des querelles entre Ottawa et les provinces quant à savoir qui est responsable des défaillances de notre système de santé et combien d'argent Ottawa devrait contribuer. Cela empêche la mise en œuvre de réformes appropriées.
A People's Party government will:
Abrogera la Loi canadienne sur la santé et créera les conditions pour que les gouvernements des provinces et territoires mettent en place des systèmes universels mixte public-privé comme les autres pays développés. Ils seront entièrement responsables du financement et de la gestion des soins de santé et devront rendre des comptes à leurs citoyens, pendant qu'Ottawa respectera la Constitution et mettra fin à ses intrusions.
Remplacera les paiements en argent du Transfert canadien en matière de santé aux provinces et aux territoires par un transfert permanent de points d'impôt d’une valeur équivalente afin de leur fournir une source de revenus stable. En pratique, Ottawa abandonnera sa taxe sur les produits et services (TPS) et laissera les gouvernements provinciaux et territoriaux occuper cet espace fiscal. En 2024-2025, la TPS devrait générer des revenus d'environ 52 milliards de dollars, soit le même montant transféré par Ottawa pour le financement de la santé.
Mettra en place un programme temporaire d'indemnisation des provinces les plus pauvres dont les revenus tirés des nouveaux points d’impôt seront inférieurs aux paiements de transfert en santé qu'elles recevaient auparavant.